Kwe!
Né d’une rencontre entre l’esprit aventurier de Hooké et le savoir-faire ancestral de Bastien, le TIA’M, qui signifie orignal en mi’kmaq, célèbre bien plus qu’un simple mocassin : il rend hommage à la symbiose entre la nature, la chasse et la transmission.
Une alliance tissée dans le respect et la passion
L’histoire de cette collaboration ne s’est pas écrite du jour au lendemain. Jason Picard-Binet, président de Bastien, et Fred Campbell, cofondateur de Hooké, se connaissent depuis plusieurs années. Avant même que Bastien ne renaisse sous la vision de Jason, les deux hommes partageaient déjà le même terrain de jeu : les territoires autochtones du Canada, où la chasse, la pêche et le respect du vivant se pratiquent comme un art de vivre.
À l’époque où Jason œuvrait dans le tourisme autochtone, il collaborait déjà avec l’équipe de Hooké pour faire découvrir des lieux de chasse et de pêche appartenant à des communautés autochtones, de la Côte-Nord jusqu’à la côte ouest. Ces expériences ont forgé une complicité sincère, basée sur l’amour du territoire, la préservation des savoirs traditionnels et le désir de raconter des histoires vraies.

Le retour de Bastien et la promesse d’une collaboration authentique
En 2022, quand Jason a repris les rênes de Bastien, il savait déjà qu’il voulait collaborer à nouveau avec Hooké.
« C’était une évidence. Hooké partage nos valeurs : le respect du territoire, la durabilité, la transmission et le sens profond du travail bien fait. »
— Jason Picard-Binet, Bastien
L’occasion s’est présentée naturellement avec le lancement du projet Stewards of the Land, une série signée Hooké qui explore la relation sacrée entre les peuples autochtones et la nature.
Lors du tournage, l’équipe a rencontré Harvey Drew, un guide Mi’kmaq issu de la Première Nation Miawpukek, sur la côte sud de Terre-Neuve. Ensemble, ils ont vécu une chasse à l’orignal (appelé Tia’m en langue Mi’kmaq, et Aoskway en wendat) guidée par la pensée circulaire autochtone, un principe fondamental selon lequel rien n’est gaspillé, tout est respecté.
Un mocassin né de la circularité
C’est de cette expérience qu’est né le TIA’M, un arahchiou’ qui incarne la circularité dans toute sa splendeur. Fabriqué à Wendake à partir de cuir d’orignal tanné localement, il raconte le cycle complet de la relation entre l’humain, l’animal et le territoire.
Le cuir, souple et respirant, épouse le pied avec le temps pour offrir un confort vivant, presque organique. La semelle crêpe, moulée en caoutchouc 100 % naturel, assure une adhérence souple et authentique, parfaite pour marcher en harmonie avec la terre. Chaque paire témoigne d’un artisanat ancré dans la durabilité, la fierté et la gratitude envers ce que la nature offre.

Plus qu’un mocassin, un hommage vivant
Le TIA’M n’est pas un produit. C’est un hommage vivant à la relation sacrée entre l’humain et la nature. C’est un symbole d’union entre deux mondes : celui de la création autochtone et celui de l’aventure nordique moderne. C’est la preuve qu’en unissant nos forces et nos visions, on peut bâtir quelque chose de beau, vrai et porteur de sens.
« Ce projet reflète l’héritage autochtone de la chasse à l’orignal, où chaque partie de l’animal est valorisée. »
– Fred Campbell, Hooké
« On voulait créer plus qu’un mocassin : une passerelle entre deux cultures, entre tradition et modernité. TIA’M, c’est notre façon de remercier le territoire et de rappeler que chaque geste, chaque ressource, chaque savoir a sa place dans le cercle de la vie. »
— Jason Picard-Binet, Bastien
Souliers d’histoire, arahchiou’ d’avenir. TIA’M, c’est la rencontre du Nord, du cuir et du cœur.
Tiawenhk, entïio' chia' önenh!
Les mots wendat du jour
- Kwe! : bonjour, salut
- Arahchiou’ : mocassin
- Tiawenhk : merci
- Entïio' chia’ : bonne journée
-
Önenh : au revoir